30313 Vues |  1

Balade au Cap de Bonne-Espérance

De Cap Town au Cap de Bonne-Espérance

Après avoir pris conseil sur l’itinéraire à prendre, auprès d’Aileen, la mannequin de l’étape, mon cousin-binome et moi décidons de partir en excursion pour la journée vers le Cap de Bonne-Espérance, en passant par la route de la cote ouest à l’aller, et en longeant la cote Est pour le retour.

Cliquez sur les cartes et les photos pour les visualiser en plein format, toutes les infos concernant les horaires sont en fin d’article.

Pour sortir de Cap Town, direction Camps Bay puis Hout Bay. Nous prenons soin d’avoir avec nous un peu d’argent liquide, car il y a un péage sur la portion qui passe par Hout Bay. Les paysages sont magnifiques, les criques et les baies s’enchainent avec des points de vues exceptionnelles : de ce coté la cote est vraiment escarpée !

Le phare de Slangkop

Nous continuons notre option « on reste à l’Ouest coûte que coûte » même si la route est un peu plus longue. Nous somme récompensé car après avoir passé Kommetjie nous avons une vue magnifique sur le phare de Slangkop.

Nous venons juste de sortir du village et décidons de faire demi-tour pour aller voir cela de plus près ! En rebroussant chemin, nous prenons la première ruelle sur notre gauche ( la « Light House Road Road » cf la carte) et nous voilà sur la petite route qui dessert l’accès au phare en contre-bas.

L’endroit est désert. La petite maison du gardien semble néanmoins habitée. Je m’approche doucement pour faire une photo sans déranger, pour le coup nous semblons au bout du monde. Le phare date de 1914 mais les travaux ayant été ralentis pendant la seconde guerre mondial il ne sera finalement terminé qu’en 1919. Il est entièrement en fonte, le seul de ce type en Afrique du Sud. L’extérieur est un assemblage de plaques pesant 500 kg chacune. Il culmine à un peu plus de 40 mètres. Impressionnant ! (1)

 Le Cap de Bonne-Espérance et Cap Point

Nous repartons vers le Cap de Bonne Espérance et après 45mn de voiture nous arrivons le long d’une plage qui précède la falaise. On s’arrête observer un spot de windsurf qui semble bien marcher ! Belles vagues, vent side-shore. On trépigne de ne pas avoir nos planches et on se console en se disant que ça doit être infesté de requins blancs.

Quelques autruches plus tard et nous voilà sur le parking du Cap où des babouins nous accueillent en nous présentant leur derrière. Le site se décompose en deux pointes : le « Cap de Bonne Espérance » et juste à coté « Cap Point ».

Après un petit tour sur le rocher du Cap de Bonne Espérance nous montons jusqu’au sémaphore de Cap Point avec son petit phare. Nous découvrons la station du funiculaire qui permet aux gens de monter depuis un autre parking en contre bas. On a du mal à se rendre compte de l’échelle de la falaise sur laquelle nous sommes. Les deux repères qui nous confirment cette impression d’être très haut : les goélands volent bien plus bas et la maison au bout du cap est vraiment minuscule !

L’observation de la surface de l’eau et la manière dont le temps change en cours de journée permet de sentir l’énergie qui peut s’échanger dans ce coin entre les courants chauds et les courants froids qui se rencontrent (2). Un endroit pas forcément des plus convivial pour la navigation. Sympa de se dire en regardant la mer : « à gauche l’Océan Indien, à droite l’Océan Atlantique ».

L’heure avance est nous souhaitons profiter de la cote Est.

Simon’s Town

On reprend la voiture et en moins de 35 mn nous sommes déjà à Simon’s Town. On s’arrête quelques mètres avant l’entrée de la ville à Boulder Beach. Très joli mais on ne trouve pas ce que l’on cherche … On va y venir ! On reprend la voiture et on tourne un peu plus loin sur la rue qui donne sur Seaforth, une petite crique avec du sable, un petit restaurant sur la droite et de beaux cailloux ronds sur la gauche. Nous y voilà ! C’est là que nous attend notre nouveau copain : un « African Penguin », dit « Manchot du Cap » en français : une espèce de pingouin qui s’est adapté au latitudes de cet extrémité du continent. Il est très curieux et sympathique ! Il a une capacité déconcertante à tourner sa tête à 180° pour nous faire de l’œil ! On échange nos numéros de téléphone et on se dit à bientôt en langage Pingouin.

Simon’s Town est une base navale, à l’origine anglaise. Après de nombreux naufrages dans les environs il fût décidé de faire un port afin que les bateaux puissent s’abriter. Vu sa position stratégique, le port s’est au fil des années transformé pour accueillir des bateaux militaires en complément des navires de commerce et de plaisance.

La ville a son charme, on chine dans la brocante du coin et on admire les façades victoriennes. La nuit tombe. Nous repartons vers Cap Town à une heure de route sans nous arrêter par la station balnéaire de Fish Hoek, réputée pour ses requins blancs qui viennent nager à 20 mètres du bord. Ce sera pour une autre fois !

(1) hauteur du phare : 134 pieds = 40,84 mètres.
(2) le courant froid est le « Benguela » à l’ouest et le courant chaud est le courant des Aiguilles, à l’est.

Le site officiel de Cap Point : www.capepoint.co.za Les renseignements sur le funiculaire : www.capepoint.co.za/flying-dutchman-funicular/

Si cette article vous a plu, je vous invite à vous inscrire à la newsletter en suivant ce lien. D’autres articles sont en cours d’écriture sur l’Afrique du Sud et vous serez ainsi informé. Bon voyage si vous êtes en préparatifs de vacances.
Loïc